CHOISIR UNE MESSAGERIE ÉLECTRONIQUE

Quittons un moment le monde du bois, du métal, du béton, de la plomberie, des fils électriques et disons un mot de ce qui a remplacé, à toutes fins pratiques, le système postal. Il s’agit, bien sûr, du courrier électronique, qui permet à tout un chacun d’envoyer ou de recevoir des messages, en autant qu’il ne s’agit pas d’objets physiques massifs, qu’un système de drones fera peut-être bientôt circuler efficacement.

Normalement, les fournisseurs d’accès Internet mettent à la disposition de leur clientèle plusieurs comptes courriels.  Mais il faut parfois changer de fournisseur d’accès Internet.  Adieu, alors, les comptes email de Bell, Vidéotron, et quoi encore.  C’est pourquoi il vaut mieux opter pour un compte courriel indépendant des fournisseurs d’accès Internet.  Si l’offre ne manque pas, il faut évaluer la qualité du service et, depuis les révélations d’Edward Snowden  (en 2013) concernant l’espionnage de masse, chercher à se prémunir contre les intrusions de toute sorte en choisissant une messagerie sécuritaire autant que facile à utiliser. 

Il est relativement facile de se faire une idée des messageries les plus intéressantes actuellement (décembre 2018). Il suffit de jeter un coup d’oeil sur des sites Internet qui en font la recension: nexusconsultancy, ikream, lifewire, theVPN guru, techjunkie, blog-libre, pour ne nommer que ceux-là. Ce qui est intéressant, c’est que dans toutes ces sources, trois services reviennent comme des refrains: tutanota, protonmail et mailfence.

Nous allons donc faire un essai de ces trois possibilités, en privilégiant leur option gratuite. Précisons que nos besoins se limitent à l’envoi et à la réception de emails, parfois de pièces jointes (textes ou photos), en plus d’éventuels liens vers un site Internet ou l’autre. Les fonctionnalités sophistiquées recherchées par les nerds du domaine ne sont donc pas dans notre mire.

Parlons d’abord de tutanota (https://tutanota.com/fr/). Ce service basé en Allemagne est très simple d’utilisation. Il ne réclame pas de renseignements personnels et inclut un chiffrement automatique des messages. Cela ne pose aucun problème entre comptes tutanota, mais il faut transmettre un mot de passe à un adepte d’une autre messagerie si l’on veut qu’il puisse accéder au message. Comme cette procédure peut être considérée comme laborieuse, il est aussi possible d’utiliser un mode non chiffré (dit « non confidentiel »).

Par ailleurs, ce service adopte une approche originale lorsqu’il est nécessaire de reprendre possession d’un compte, par exemple en cas d’oubli du mot de passe ou lors du malfonctionnement occasionnel du système: on nous fournit un code de récupération qui évite de faire appel à une autre adresse courriel. Une autre caractéristique de tutanota, c’est qu’il ne présente pas d’icône permettant d’intégrer des liens. Il faut donc réaliser le lien sur un éditeur de texte (comme par exemple à l’intérieur d’un article sur WordPress.com) ou encore à l’intérieur d’un message sur un autre compte courriel, pour ensuite faire un copier-coller.

Détails de la procédure copier-coller sur un ordinateur PC: on met d’abord en brillance l’URL, c’est-à-dire l’adresse du site Internet qui nous intéresse; on fait ensuite CTRL c (les deux touches en même temps) pour la mettre en mémoire; puis on place le curseur à l’endroit dans le message tutanota où on veut insérer le lien et on fait CTRL v pour l’afficher.

Ces originalités de tutanota visent sans doute à assurer son insularité et donc à renforcer sa sécurité.

Protonmail (https://protonmail.com/fr/) a un peu moins de scrupules en la matière. Il s’agit d’un service de messagerie chiffrée basé en Suisse qui permet, lui, d’intégrer des liens dans les messages. Mais l’espace de stockage sur protonmail est de 500 Mo seulement, soit la moitié de ce qu’offre l’option gratuite de tutanota. Il est aussi un peu pénible à utiliser, si on le compare à tutanota.

Par ailleurs, les messages de l’équipe protonmail sont généralement en anglais, ce qui signifie peut-être que celle-ci s’intéresse surtout au marché américain. Mais alors, cela veut-il dire que malgré sa localisation en Suisse, protonmail pourrait subir des pressions des agences de renseignements américaines, largement dévoilées par Edward Snowden en 2013, comme on l’a vu plus haut?

Il y a certes moins de risques à ce propos avec le service mailfence, basé en Belgique (https://mailfence.com/fr/). Il semble que les lois belges protègent la vie privée et rendent donc mailfence sécuritaire (sauf bien sûr si on l’utilise pour commettre des délits). Mais le service lui-même présentent d’étranges incongruités. Par exemple, il affiche, dès l’inscription, une page où des renseignements personnels assez élaborés sont demandés (adresse, date de naissance, etc.). En fait, il n’est pas vraiment indispensable de fournir ces données, mais la chose n’est pas mentionnée clairement.

D’autre part, on peut facilement réinitialiser un mot de passe de l’extérieur, par le biais d’une autre messagerie, qui, elle, pourrait ne pas être sécurisée. (Là-dessus, comme on l’a vu, tutanota préfère fournir un code de récupération, ce qui permet d’accéder à son compte en urgence, sans avoir recours à une autre messagerie.) Il est ironique de constater qu’à l’intérieur d’un compte mailfence, un bug rend le changement de mot de passe assez difficile. Par ailleurs, mailfence, version gratuite, fournit un espace de stockage de 500 Mo, soit autant que protonmail. Et sa barre des tâches donne la possibilité d’inclure des liens (mais seulement en réponse à un message, car la barre des tâches ne s’affiche pas lorsqu’on écrit soi-même un premier message). Notons en terminant qu’avec mailfence, le chiffrement peut être activé à volonté, et qu’il ne l’est pas par défaut comme sur tutanota et protonmail.

Bref, avec tutanota, protonmail et mailfence, on est dans le monde des messages chiffrés, au moins en partie. Mais à l’expérience, il est clair que tutanota remporte la palme de la sécurité autant que de la convivialité.

Mise à jour de décembre 2019:

Le 12 ou le 13 décembre 2019, une alerte de sécurité (suite à une intrusion vite arrêtée) a attiré l’attention sur la nécessité d’aller au-delà de la protection minimale que procure le mot de passe. On parle alors de « validation à deux facteurs » ou de « validation à deux facteurs » (https://www.pcworld.com/article/3225913/what-is-two-factor-authentication-and-which-2fa-apps-are-best.html).

Il semble que l’envoi d’un code par message-texte soit peu sûre, parce que le code risque d’être intercepté. La méthode réputée la plus sûre serait une clé USB spécialisée de type Yubikey qu’on branche sur l’appareil. Mais on peut perdre cette clé USB, qu’il faut d’ailleurs commander à l’étranger (au coût minimal de 20$, plus frais de transport et frais de douane).

Une autre méthode, pratique et gratuite, mais un peu moins efficace que la Yubikey ou l’équivalent, consiste à installer un authentificateur sur un téléphone intelligent. Le plus simple, Google Authenticator, permet de scanner un code soumis par tutanota. Tutanota demande ensuite de transcrire le code à six chiffres créé par l’authentificateur. On dispose désormais d’une protection supplémentaire appréciable, bien que l’entrée dans le compte courriel soit maintenant plus longue et plus ennuyeuse.

Cette « validation à deux étapes » est parfois proposée pour les comptes bancaires en ligne et pour le transfert de fonds. Il s’agit certainement d’une option intéressante, qui devrait permettre d’écarter, autant que possible, l’envoi d’un code par message-texte.

INSTALLER UNE BORNE DE RECHARGE ÉLECTRIQUE À LA MAISON (PRISE 2)?

Un article antérieur a décrit une façon simple et sécuritaire d’installer une borne de recharge pour autos électriques à la maison:

https://comprendreconstruire.wordpress.com/2018/11/06/installer-une-borne-de-recharge-electrique-a-la-maison/

Installer chez soi une borne de recharge électrique, c’est supposer que le moteur à explosion va progressivement reculer, et que l’exploitation du pétrole pour l’alimenter va continuer sa pente descendante. Les efforts désespérés de l’Arabie saoudite et de la Russie pour réduire la production et faire augmenter les prix, en ce début de décembre 2018,  montrent bien que les producteurs de pétrole sont aux abois.  Les pages d’annonces dans les journaux payées par le gouvernement de l’Alberta, en ce même début décembre, vont dans le même sens.

Ainsi, l’achat d’une auto hybride, puis d’une auto hybride rechargeable et enfin d’une auto électrique sont les trois étapes qui nous mèneraient au prochain paradigme de la conduite automobile: l’auto entièrement électrique. Celle-ci serait rechargée pendant la nuit au domicile, puis sur la route par un réseau de bornes publiques.  Ainsi, les États réduiraient leurs achats de pétrole et diminueraient par la même occasion la pollution de l’air.

Mais pourquoi alors des fabricants d’automobiles comme Toyota (avec son modèle Mirai) développent-ils aussi la technologie de l’auto à l’hydrogène et pourquoi un mouvement social comme celui des Gilets jaunes (https://fr.scribd.com/document/394475082/Les-revendications-des-gilets-jaunes#from_embed) revendique-t-il le développement d’une « industrie française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique »?

Le prochain paradigme de la conduite automobile serait-il non pas celui de l’auto électrique (à batteries), mais bien celui de l’auto à l’hydrogène?

À première vue, en effet, l’hydrogène, très abondant sur terre, serait le produit miracle susceptible de faire tourner le moteur électrique d’une voiture tout en ne rejetant du tuyau d’échappement qu’un sous-produit inoffensif, soit de l’eau.

Le problème, c’est d’obtenir de l’hydrogène.  À ce jour, il semble qu’il faille faire appel au méthane (CH4), qu’un procédé chimique permet de transformer en hydrogène (H2), mais avec un résidu de gaz carbonique (CO2), polluant reconnu pour contribuer aux effets de serre.  Quant à la production d’hydrogène (H2) à partir de l’eau (H2O), elle serait peu intéressante à cause des quantités énormes d’électricité nécessaires.

Mais qu’à cela ne tienne: des publications automobiles spécialisées annoncent presque une ère prochaine d’autos à l’hydrogène: https://news.autojournal.fr/news/1517559/Hydrog%C3%A8ne-pile-%C3%A0-combustible-%C3%A9cologie-innovation-technologie


Quant au fabricant Toyota, il se projette déjà dans cent ans avec son pari sur l’hydrogène:
https://www.reuters.com/article/us-toyota-hydrogen/toyota-plans-to-expand-production-shrink-cost-of-hydrogen-fuel-cell-vehicles-idUSKBN1KG0Y0

Mais revenons un moment sur terre et voyons ce qu’il convient d’acheter l’année prochaine pour remplacer une vieille Toyota Yaris en fin de vie.  Les possibilités les plus sérieuses à court terme, si on a l’argent nécessaire pour quitter ne serait-ce que partiellement le moteur à explosion, se résument au véhicule hybride rechargeable ou à l’auto entièrement électrique.  Et comme nous bénéficions au Québec d’une électricité relativement peu coûteuse, ce n’est pas demain la veille que notre borne de recharge électrique tombera en désuétude.

Voici, pour faire bonne mesure, une reprise de la procédure décrite ailleurs:

L’installation d’une borne de recharge domestique de 240 volts pour autos électriques ou hybrides rechargeables, plus rapide que la borne de 120 volts, doit prendre en compte les règles en vigueur au Québec en matière d’électricité.  Celles-ci, à partir du 1er octobre 2018, doivent se conformer minimalement à une nouvelle version  du Code de l’électricité, que le cahier explicatif publié par la RBQ reproduit avec des commentaires qui en font une sorte de vulgarisation.

En gros, le nouveau Code s’efforce d’encourager l’installation de bornes de recharge à la maison en acceptant qu’un circuit de cuisinière soit partagé, à certaines conditions, avec une borne de recharge pour auto, en allégeant le calcul de la charge pour les édifices à plusieurs logements et en évitant d’imposer un sectionneur (ou interrupteur ou commutateur) à proximité de l’appareil de recharge.  Nous allons éviter ici de tirer avantage de ces assouplissements, en visant une installation simple, pratique et souple qui se situe, autant que possible, au-delà des normes minimales en la matière.

La première chose à examiner quand on souhaite installer une prise de recharge, c’est la capacité de l’entrée électrique.  Si celle-ci fait 200 ampères, il n’y a pas en principe de problème particulier à ajouter une prise de recharge de 240 volts.  Celle-ci exige une puissance de 7200 watts (soit 240 volts x 30 ampères), convenant à la capacité de la plupart des autos actuelles,  mais il vaut mieux calculer 9600 watts (soit 240 volts x 40 ampères) et même 12000 watts (soit 240 volts x 50 ampères), car les autos de l’avenir augmenteront vraisemblablement leur capacité de «succion». Or une maison ou un logement ordinaire n’exige guère plus que 16 750  watts (5000 watts de base, plus 5000 watts pour le chauffage ou la climatisation, plus 6000 watts pour la cuisinière, plus 750 watts pour la sécheuse ).   Si on ajoute la puissance d’une prise de recharge de 240 volts (mettons 9600 watts), on obtient un total de 26 350 watts, soit à peine 110 ampères (26 350 watts ÷ 240 volts).   (Pour plus de détails, voir les méthodes de calcul de charge exposées ailleurs sur le présent site.)

Par ailleurs, l’installation d’une borne de recharge de 240 volts est le travail de l’électricien.  Il n’est donc pas question de faire soi-même ce travail.  Mais il faut savoir quoi demander à l’électricien et savoir à quoi s’attendre.

Supposons donc qu’on est locataire, au rez-de-chaussée, dans un immeuble de huit logements et qu’on dispose d’un des quatre espaces de stationnement situés à l’avant:

IMG_0698[1]

Supposons aussi qu’on veuille, avec l’accord du propriétaire, installer une prise de recharge de 240 volts un peu plus haut que la prise extérieure de 120 volts qu’on aperçoit près d’un des deux soupiraux:

prise extérieure NEMA 14-50

Il s’agit ici d’une prise à trois fils plus le fil de terre (soit quatre fils en tout), de format NEMA 14-50R.  Elle est munie d’un couvercle destiné à la protéger des intempéries et il est possible de la verrouiller à l’aide d’un cadenas.  Plus de détails à la prise, sur le site du distributeur.

Évidemment, le couvercle de la prise est étanche seulement si la prise elle-même n’est pas utilisée.  Mais il peut arriver qu’une auto soit branchée pendant une chute de pluie ou de neige.  C’est pourquoi il est souhaitable de protéger la prise par un petit auvent qui pourrait ressembler à celui-ci:

IMG_0714[1]

(Cette suggestion n’a rien d’original.  Elle est inspiré de l’article 26-702 paragraphe 3 du Code de l’électricité 2018 et des explications qui suivent cet article dans  le cahier explicatif de la RBQ.)

Notre intention est évidemment de disposer d’un câble mobile qui pourrait se brancher dans la prise de 240 volts:

borne de recharge Leviton EVB40-PST Evr-Green 400 EV

Le câble à utiliser doit être de calibre 6-3 plus fil de terre (soit quatre fils en tout):

cable électrique 6-3 avec gr.

Quant aux branchements à faire par l’électricien, ils ressemblent à ceci:

nema 14 50R branchement au breaker - Recherche Google

Comme on le voit, les fils noirs et rouges, qu’on appelle les fils vivants, vont du disjoncteur de 50 ampères aux bornes gauche et droite de la prise.  Le fil blanc est le neutre (neutral) qui fait le retour du courant; il se branche à la barre des neutres située sur l’entrée électrique.  Quant au fil vert (ou nu), c’est le fil de terre (le ground) et il se branche à une deuxième barre, distincte de la première, placée aussi sur l’entrée électrique:

ground bus bar electrical panel in canada

(Noter que l’illustration d’ensemble, ci-haut, reprend plutôt la pratique américaine consistant à brancher le neutre et le fil de terre sur la même barre ou bus, comme disent les Américains.)

Voici une vidéo, pour visualiser plus clairement les procédures habituelles de branchement.

On aura noté qu’il n’est pas suggéré ici de mettre un disjoncteur détecteur de fuites à la terre  (GFI Circuit Breaker) de 50 ampères dans l’entrée électrique pour protéger le circuit de cette borne de recharge.  C’est que ce genre de disjoncteur est fort coûteux et qu’il n’est pas d’ailleurs requis par le Code (voir l’article 26-710 dans le cahier explicatif de la RBQ).

En plus de cette installation de base, nous allons mettre, à l’intérieur du logement, un sectionneur destiné à couper le courant qui se rend à la prise extérieure 14-50R:

interrupteur de sécurité Siemens (60A)

Cet interrupteur a une capacité de 60 ampères, ce qui est plus que requis ici.  (Les interrupteurs de 50 ampères sont difficiles à trouver, car le Code ne les exige pas.)  Par ailleurs, il faudra disposer cet interrupteur sur le mur intérieur du logement, autant que possible vis-à-vis de la prise extérieure 14-50R.  Petit problème d’esthétique en perspective!

Ce qui précède s’applique, il faut le dire, dans des cas d’immeubles locatifs bien particuliers.  Pour les autres cas, et pour les propriétaires de condos, il vaut peut-être la peine d’examiner les suggestions d’Écohabitation.

Si on vit dans une maison en rangée ou dans une maison individuelle détachée, il faut qu’un espace spécifique de stationnement  soit accessible.  Et si celui-ci est situé dans un garage, il faut aussi prévoir un mécanisme de ventilation destiné à envoyer à l’extérieur les gaz produits par la recharge.

On aura compris que nous éliminons d’emblée l’installation d’une borne domestique de 400 ampères et plus.  Il s’agirait d’une opération très coûteuse, dans un contexte incertain où il existe au moins trois standards différents.  Pour des recharges rapides sur un véhicule tout électrique, il faut donc se rabattre sur les stations publiques et payer environ 10$ de l’heure.

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Pour en savoir plus:

Le « LOOP »  condamne les sables bitumineux:

http://tsss.ca/channels/energy-cities-climate-change/another-reason-why-expansion-of-albertas-oiltar-sands-has-a-weak-business-case

Historique: de la voiture électrique du 19e siècle à la voiture hybride électricité-hydrogène:

:http://www.slate.fr/story/168185/imaginons-la-voiture-ideale

Fabriquer de l’hydrogène:

https://www.energy.gov/eere/fuelcells/hydrogen-production-natural-gas-reforming

https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/chimie-produit-on-hydrogene-6280/

L’hydrogène, coûts écologiques et coûts économiques:

:https://www.largus.fr/actualite-automobile/lhydrogene-a-t-il-un-avenir-comme-carburant-automobile-9280398.html

Fonctionnement de l’auto à hydrogène et son éventuelle adoption:

https://www.telegraph.co.uk/cars/advice/does-fuel-cell-work-should-buy-hydrogen-car/